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Performance d’acteur de la part de Christian Rousseau? Et comment! Mais jamais gratuitement. Car, dans sa mise en scène jusqu’auboutiste, dans cette façon de faire du théâtre à l’estomac, Renaud Cojo a aussi pris le soin de faire respirer le texte, de le rythmer d’un rythme assourdissant de cœur qui bat, de le cerner de silences, aussi percutants que les mots. On en sort tout estourbi, les oreilles farcies de cris, les yeux douloureux se souvenant d’une lumière rouge comme un nuage de sang. La force des mots s’avère plus efficace que celles des guitares saturées, absentes ici dans l’espace sonore mais présentes dans le tourment et le combat. Magistral. Ce spectacle de Ouvre le chien est de ceux qui marquent définitivement les mémoires...  

Catherine Darfay (Sud Ouest, Février 1994)

Monologue vociféré, gesticulé avec un courage et une conviction admirable par Christian Rousseau dans une débauche d’éclairs lumineux et de stridences répétitives (...). L’assistance était ravie, exultait et applaudissant à tout rompre. Bravo. »

André Camp (L’avant - Scène Théâtre, 1994)

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