Vibrant pamphlet anti-consommation culturelle, la commande faite au metteur en scène Renaud Cojo, Dernier Spectacle avant (ouverture), est la meilleure illustration de cette impertinence du court.
Alexandra Chaignon (Télérama, Avril 2004)
Renaud Cojo est ascerbe pour l’art théâtral. Dernier spectacle avant (ouverture) – théâtre mondain entend traduire la réalité actuelle du théâtre à partir de moyens scénographiques proches de ceux de Rodrigo Garcia (Ben Benaouisse se tartinant de beurre, intégration au rang d’accessoires des marques, forme en succession de numéros. Elle serait commerçante, bientôt commerciale. Mais le théâtre résiste : le travesti fait retour en la personne de Ludovic Larthomas et, sous le couvert de dénoncer cette prostitution générale, le plaisir de jouer avec des costumes ou le comique, piège celui du spectateur pour des illusions accrocheuses.
Mari - Mai Corbel (Mouvement, Février 2004)